Déclaration de patrimoine : 79 nouveaux vérificateurs de la CSCCA répondent à l’appel de la loi
Dans le cadre de son engagement continu en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, 79 nouveaux vérificateurs de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) ont procédé, le mardi 29 juillet 2025, à leur déclaration de patrimoine, conformément aux dispositions de la loi du 12 février 2008.
Cette démarche, menée en étroite collaboration avec l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), s’inscrit dans le respect de la loi du 12 février 2008 Portant Déclaration de Patrimoine par Certaines Catégories de Personnalités Politiques, de Fonctionnaires et Autres Agents Publics. Cette loi exige, entre autres, du Président et des Conseillers de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif ainsi que des vérificateurs chargés de l’apurement des comptes, la déclaration de leurs biens au début et à la fin de leur mandat, ou lors d’un changement de poste.
Sous l’impulsion du Président de la Cour, Me Rogavil Boisguéné, les vérificateurs concernés ont rempli cette obligation aussitôt après leur prestation de serment. Un dispositif complet a été mis en place pour faciliter le processus, avec l’assistance d’un notaire, d’un greffier et de représentants du parquet.
Dans son intervention, Me Boisguéné a tenu à rappeler l’importance de cette étape dans le parcours professionnel des vérificateurs : « Nous sommes la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif. Nous devons être au-dessus de tout soupçon. Il est fondamental que les citoyens puissent avoir confiance en ceux qui contrôlent les fonds publics. »
Le Directeur Général de l’ULCC, Me Hans Jacques Ludwig Joseph, a salué l’initiative de la CSCCA, la qualifiant de modèle à suivre. Il a encouragé d’autres institutions publiques à adopter la même rigueur, soulignant que la loi s’applique à tous les agents publics concernés.
À travers cette opération, la CSCCA réaffirme sa volonté de promouvoir une culture de transparence au sein de l’administration publique et de renforcer la confiance des citoyens envers les institutions de contrôle.